Radio Dumézil donne la parole au maire de Vernon : une interview exclusive !
Sur les ondes de Radio Dumézil, nos chroniqueurs ont eu l’honneur d’interviewer le maire de Vernon, une figure clé de notre territoire. Avec une série de questions variées, ils ont exploré son parcours, ses projets pour la jeunesse et son regard sur les enjeux locaux et nationaux. Voici les temps forts de cet échange enrichissant.
Son parcours pour devenir maire
En réponse à la question sur son cheminement personnel, le maire a partagé l’expérience de son engagement en politique et rappelé ses années à Dumézil.
« J’ai fait toute ma scolarité à Vernon et donc j’ai fait quelques années dans ce lycée Dumézil, j’en ai fait même 4, tellement j’aimais le lycée, au lieu de 3 ! Mais j’ai fait une année de plus parce que (...), j’ai été lancé dans la voie scientifique et puis finalement j’ai re-bifurqué en économie et sociale parce que déjà très intéressé par les sujets de culture générale, d’actualité politique, économique et sociale, institutionnelle. » Pendant ses études à Rouen et Paris, il s’est engagé en politique et « j’ai rencontré un ami qui est aujourd’hui ministre des Armées qui s’appelle Sébastien Lecornu ». Ils ont ensuite formé une liste pour les élections municipales de 2014 et les ont gagné.
Des conseils pour les futurs politiciens : « Tout tourne autour de la politique ».
Pour nos auditeurs, le maire a délivré des conseils aux lycéens qui souhaiteraient s’engager dans la politique : « il n’est pas du tout indispensable de faire de longues études, ce qui compte c’est de faire ce que vous aimez et de ne jamais vous faire influencer et d’être maître de votre destin ». Mais celui-ci a aussi rappelé sa déception concernant ce qu’il appelle, « la crise de l’engagement » : « je suis déçu qu’il n’y ait pas suffisamment d’engagement (...) que ce soit chez les jeunes comme chez les adultes, (...) . On voit qu’il y a une crise de l’engagement, que ce soit en politique comme dans le milieu associatif ».
Il rajoute : « Je donnerai comme conseil que tout tourne autour de la politique au final. Et donc il faut s’intéresser à ces institutions, aux institutions de notre pays, à ce qui s’y passe en termes économiques, en termes politiques. Tout tourne autour de cela, votre travail plus tard, votre famille, vos sujets de logement. (...) c’est essentiel (...) de s’y intéresser. »
Des projets pour la jeunesse et une perspective sur les élections de 2026
Interrogé sur les projets pour 2025, le maire a mis en avant plusieurs initiatives pour la jeunesse : « dans quinze jours, je verrai une grande partie de la jeunesse vernonnaise à la mairie de Vernon, comme chaque année avant Noël, qui sera récompensée de tout ce qu’elle a fait pour la commune, et en échange, la commune lui paye des belles formations, un permis de conduire, un Bafa, d’autres formations pour leur carrière, pour se lancer dans la vie professionnelle. » François Ouzilleau a aussi indiqué qu’il allait examiner la possibilité d’améliorer les horaires de bus pour mieux correspondre aux emplois du temps des jeunes.
Quant à savoir s’il se représentera en 2026, M.Ouzilleau a annoncé sur la Radio Dumézil sa volonté de se représenter dans une future liste pour la mairie en 2026 : « Il y aura une offre en 2026 pour prolonger ces deux mandats et je ferai partie de cette offre. »
Des ambitions nationales ?
Nos chroniqueurs n’ont pas hésité à poser la question : “Avez-vous des ambitions politiques nationales ?” A cette question, François Ouzilleau a exprimé sa satisfaction dans son rôle de maire, qu’il considère « comme le plus beau des mandats ». Il a aussi évoqué ses tentatives infructueuses de devenir député ou suppléant et a affirmé sa préférence pour les mandats locaux, qu’il trouve plus concrets et utiles que les mandats nationaux.
Coupes budgétaires : quel impact pour Vernon ?
Sur les enjeux financiers, il a exprimé ses inquiétudes face aux coupes budgétaires nationales : « La ville de Vernon, elle devra trouver 500 000 euros, le département de l’Eure devra trouver 50 millions d’euros, la région Normandie, elle devra trouver 200 millions d’euros en quelques semaines. » Même s’il rappelle que « ...d’un côté, oui c’est vrai, tout le monde doit faire des économies dans un contexte où on n’en faisait plus depuis 30 ou 40 ans dans ce pays. C’est pour ça qu’on a 3 milliards de dettes », il rajoute néanmoins que « faire des économies, (...) de manière brutale, sans discussion, sans négociation, comme on nous le demande depuis quelques semaines, je trouve ça pas acceptable ».
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’échange en cliquant sur le lien ci-dessous.